PRÉNOM Infans  NOM Farelli ÂGE 32 ans LIEU DE NAISSANCE Palerme, Sicile  SITUATION FINANCIÈRE  Diablement aisé SITUATION FAMILIALE Elle a rompu contact avec son père depuis 12 ans maintenant, celui-ci n'ayant jamais digéré qu'elle arrêt ses études pour partir à Paris tenter sa chance dans le cinéma. Elle garde cependant une assez bonne entente avec sa mère et revient à Palerme deux ou trois jours par ans. Celui qu'elle considère comme sa véritable famille est en fait son grand-frère, Gregorio, de 5 ans son aîné. ORIENTATION SEXUELLE Une autre cause de discorde avec son paternel, Infans a vécue 6 ans en couple avec une anglaise. C'est d'ailleurs pour elle que la sicilienne est venue s'installer à Londres. Elles se sont (douloureusement) séparées depuis. Disons que depuis Infans se réfugie plutôt dans des bras masculins.   ÉTAT CIVIL Célibataire DIVISION Cinema division SPECIALITES Infans est professeur de scénario et d'esthétique du cinéma. BOURSE Non ANNEE D'ETUDES Elle enseigne ici depuis 2 ans. Elle n'a d'ailleurs jamais fait de véritable études étant une autodidacte chanceuse. Elle a d'ailleurs profité de sa notoriété en tant que scénariste pour mentir, et faire croire qu'elle possède un diplôme d'enseignante. Sa plus grand peur, est que la supercherie soit découverte.

Je ne veux pas qu'on m'aime, ou seulement pour vous briser le coeur. Je vous survole, vous dénie, et même que je rigole quand l'autre pleure. Que je l'appelle martyre. Sans majuscule. Et même que je voudrais l'étrangler, pour qu'elle se taise et me laisse dormir. Même que je joue avec les gens comme autrefois je tordais des brins d'herbe. Un petit funambule fragile sur le rebord de la table, s'il ne m'aime pas, il tombe. Il s'écrase à terre, et puis moi je rigole encore. Des étincelles de sang sur les murs, mais dis-moi, c'est qui celle la, qui rit tout le temps. Ce sont les sentiments qui s’enfuient, j'y suis pour rien. Je les regarde mourir, j'irais vomir après. Mais j'ai la trouille, tu sais. Beaucoup trop. J'ai cette boule dans le gorge, ces griffes plantées dans les poumons. Si je m'écoute, alors tu ne peux pas, m'aimer. Vraiment pas. Comme les autres avant.

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Le quart d'heure décisif

Vous entrez dans le bureau, c'est l'heure de passer votre entretien, l'examinateur est assis, là, à son bureau, il vous attend, vous salue poliment et vous invite à prendre place. C'est maintenant que tout va se jouer. Votre place ici, votre avenir... Vous avez quinze minutes, top chrono. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? L'art et la manière n'ont aucun secret pour moi, je possède ce don d'italienne pour le bon goût et la justesse. J'ai étudié à Paris, grandit au cœur de la Rome antique. Ma passion pour les histoire ne date pas d'hier et par bonheur j'ai pus la rendre viable. Ainsi j'ai apprit à avoir, le regard. Celui qui image les mots plus naturellement qu'on réelle conversation le serait, qui invente les gestes et les couleurs plus justement qu'un acteur. Car je suis le guide, celle par qui tout commence, le socle immuable sur lequel repose l'art du cinéma. Et, avec moi, les élèves apprendrons à le devenir à leur tour.D'accord, très bien. Et pourquoi le Royal College of Art ? Pourquoi Londres ?  Paris est snobe, l'Italie n'a plus assez de moyen. Puis soyons franc, votre réputation vous précède. Le cœur bouillonnant d'une ville bats avant tout avec sa jeunesse. Londres pour sa, et le Royal College of Art en particulier, me semble être l'artère immanquable de l'équation. Et puis, j'aime l'humour anglais, le décalage entre vos courbettes tasse à thé imprimé du mariage royal. C'est un délice pour l'inspiration. Intéressant... Avez-vous des modèles? D'où vous vient votre inspiration pour créer ?  Fellini, aucun doute là dessus. Plus particulièrement, je dirais le duo Fellini et Mastroianni. J'ai grandit en usant jusqu'à la corde la cassette de Dolce Vita. Et puis je suis également amoureuse des vieux films de gangsters, italien cela va de soit.Qu'est-ce qui est le plus important dans votre vie ? Je l'ignore. La chose change assez souvent, je suis prise de passion pour tel ou tel réalisateur, histoire ou nouvelle mode. Loin que je sois volage, bien au contraire j'approfondie toujours ce qui me plait. Mais je refuse d'ériger un autel à une seule et unique chose. Cependant, mon frère sûrement, serait cette personne si cher à mon cœur. Mais cela n'a aucun intérêt artistique. Préférez-vous travailler seule ou en équipe ?  Cela dépend totalement de mon humeur, et de l'équipe dans laquelle on m'inclus. Bien sûr, j'ai un fort caractère et je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Mais j'aime mieux la paix que la conflit, je sais donc parfaitement mettre de l'eau dans mon vin. Dans la mesure professionnel, cela s'entend. Avez-vous des rituels, des petites habitudes qui vous permettent de vous sentir mieux ou de diminuer le stress ?  La cigarette compte-t-elle comme un rituel ? Sinon non, je varie les plaisirs et les expériences de détendes. Je suis plutôt aventureuse, un train-train absolu me déprimerait terriblement. Quel(s) moyen(s) de transport utilisez-vous pour vous déplacer en ville ?  Ma voiture. Quel est votre souvenir d'enfance le plus marquant ?  J'ai failli me noyer dans la piscine familiale lorsque j'avais 8 ans. J'en ai gardé une peur panique de la baignade. Quelle a-été votre expérience la plus terrifiante ?  Cette, presque, noyade. Selon vous, qu'est-ce qui est essentiel au travail de l'artiste ? Absolument tout est essentiel. Sinon, cela ne serait plus vrai, mais plastifié. Quel est votre plus grand projet? J'aimerai me réconcilier avec mon père, bien que la tâche me semble tout particulièrement ardue. Professionnellement j'ai déjà accomplie beaucoup de chose et l'enseignement est justement mon nouveau défi. Transmettre passion et savoir-faire. En cas d'échec, quels genres de professions pourraient vous intéresser ? Je n'ai pas échoué. Une dernière petite question pour finir, quels sont les trois artistes auxquels vous aimeriez un jour être comparé ? Et pourquoi ? J'aimerai être aussi belle et douce que Brigitte Bardot, inspirer cette image de femme idéal. De femme qu'on ne veut jamais quitter. J'aimerai avoir un sens de la mise en scène et du dialogue aussi délicat et bouleversant que Woody Allen. Réussir comme il le fait, cet alliage de drame et d'émotions, sans pathos, sans superflus. Blue Jasmine, son dernier long-métrage, j'aimerai tant qu'on ressente la même chose en découvrant mes histoires. Et puis Steve Mcqueen, réalisateur d'Hunger et de Shame. Sa formation de plasticien lui offre un œil si neuf, si spécial sur la profession. Être comparé à son don pour les ambiance serait plus qu'un doux rêve.

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PRÉNOM/PSEUDO Harley.Q ÂGE 20 ans OU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT SO ? Bazz VOTRE PERSONNAGE EST... Inventé UN PTIT MOT ? Je suis totalement sous le charme de votre design, original mais pas agressif pour les yeux, le codage sur l'header est très très bien pensé ! Bravo   

rêve et cauchemar 001. Je me suis arrêté là par distraction, peut-être aussi parce que je percevais le moyen d'égayer ma journée. Un peu. Le déchet humain ne m'a pas sauté aux yeux à vrai dire, et il n'a quitté son caractère insignifiant que très tard, une fois que j'eu vidé de leur intérêt toutes ces choses alentour qui pouvaient en présenter, même avec effort. Alors seulement je me suis penché dessus. C'était un suicidé d'une banalité sordide, apparemment pas de toute première fraîcheur. Un corps qui se trimballait si maladroitement avec son désespoir passé que je me sentais disposé, autorisé pour ainsi dire, à ne rien ressentir à son égard sans que cela engendre la désagréable conséquence d'avoir à m'interroger sur mon humanité. Certaines personnes parviennent à exsuder leur stupidité jusque dans leur mort. d'une façon inexplicable que je ne tolérais pas. Je relevais d'ailleurs assez vite que j'étais seule à être suffisamment désœuvré pour m'y attarder. Je crois que personne ne voulait prendre la responsabilité de le regarder d'avantage, de le questionner et d’arriver fatalement aux mêmes conclusions que moi. Ils n'auraient pas supporté. Ce cadavre était incapable de puer, et sa bouche était crispée dans une expression de je ne sais quelle souffrance qui évoquait plus un mauvais théâtre. J'ai pensé le gifler, voir un peu ce que l'on pouvait en faire, le réveiller, lui dire que non, on ne peux pas raisonnablement imposer ça à personne et que ma patience seule ne suffirait jamais à lui trouver quoi que ce soit de triste. Mon talent, lui, ne voulait même en entendre parler. J'ai préféré partir. Je me retrouve avec un cadavre incapable de puer dans la tête. C'est très pénible.

rêve et cauchemar 002. syntaxe erreur.

rêve et cauchemar 003. C'était un mélange absolument inapproprié, une sorte d'aberration chromatique, par ailleurs totalement involontaire. J'aurais très naturellement pu en faire mon fond de justification si seulement ça n'avait pas été si beau. Qui voudrait invoquer la maladresse pour son chef-d’œuvre. Je n'ai rien d'un Duchamp. Elle pissait quelque chose qui, par je ne sais quelle rencontre de sécrétions, n'avait plus grand chose à voir avec du sang, qu'il se soit agi de la couleur ou de l'odeur, que je n'avais pas imaginé si virulente pour mon nez expérimenté. J'aurais bien aimé y voir un peu de bleu. Mais je ne crois pas qu'il soit bon de saigner bleu. Les plus justes critères de jugement en matière de goût et de mutilations m'étant venus très jeune, je doutais de pouvoir remettre en cause mes propres valeurs esthétiques alors même que cette caricature féminine trifouillait dans son propre gargouillis. Si seulement elle avait su agoniser moins bruyamment, je suis sûr que j'aurai pu arriver à de meilleurs conclusions, plus abouties et plus utiles à mon art. Voir même à considérer l'ensemble des événements rétrospectifs pour optimiser les chances de reproduire à peu près et en l'améliorant, ce si goûteux mélange de sang, de lymphe et de bile, ponctuellement gratifié de la présence d'un peu de graisse. En tout cas, on dira ce qu'on voudra, mais le sang bleu, ce sera toujours mon utopie à moi, mon petit caprice conceptuel. Peut-être qu'en substituant au sang un peu d'une bonne acrylique, alors.

Une prof super sexy, je ne peux qu'adhérer
J'aime bien le côté clandestin de ton personnage, ahah ! Il nous faudra un lien avec mon DC en construction, c'est un prof aussi, et t'as pas le choix de toute manière
Je te valide tout de suite et te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous