PRÉNOM(S) Mathieu NOM Balcrowiak ÂGE 18 ans presque 19 LIEU DE NAISSANCE Varsovie, Pologne SITUATION FINANCIÈRE Tout juste dans la moyenne SITUATION FAMILIALE Il est l'enfant unique d'un polonais et d'une française. Son père est un ivrogne dont il s'est émancipé à ses dix-sept ans. Sa mère était une danseuse classique qui est décédée d'un cancer du sein lorsqu'il avait quinze ans. Il a très mal vécu cette perte et s'est éloigné petit-à-petit de son père, tout en se refermant sur lui-mêmeORIENTATION SEXUELLE Hétéro ÉTAT CIVIL célibataire DIVISION Dance Division SPECIALITES Aucune BOURSE Non, il paye tous les frais en enchaînant divers petits boulots miteux qui ne lui rapportent pas grand chose et en utilisant l'argent dont il a hérité à la mort de sa mère ANNEE D'ETUDES Il n'a fait aucune études avant d'arriver ici et c'est sa première année.

Je ne suis pas ce que l'on peut appeler un bavard, ni même un social. La vie n'a clairement pas été ma meilleure amie. Je suis quelqu'un de vraiment très réservé et je n'aime pas spécialement parler de moi. Mes amis sont ceux qui sont venus me parler, car sinon je ne vais jamais vers les gens. Pas que je sois timide, non, je suis très sûr de moi mais, je ne vois pas pourquoi avoir des amis qui finiront par nous décevoir au final. Je déteste les gens intéressés qui ne veulent seulement obtenir quelque chose des autres. Je n'aime pas la couleur jaune, voir mon propre sang, me blesser ou être malade, pleurer, parler, les personnes qui parlent fort, les fruits de mer, mon père et l'alcool. Mais j'aime faire du sport, me balader torse nu dans mon appartement, le chocolat chaud, les chiens, les jolies filles, et plus que tout, la danse.

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Le quart d'heure décisif

Vous entrez dans le bureau, c'est l'heure de passer votre entretien, l'examinateur est assis, là, à son bureau, il vous attend, vous salue poliment et vous invite à prendre place. C'est maintenant que tout va se jouer. Votre place ici, votre avenir... Vous avez quinze minutes, top chrono. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?  Moi c'est Mathieu Balcrowiak. Ma mère était un danseuse classique originaire de France et mon père je préfère ne pas en parler. Je suis ici pour ma première année. J'ai envoyé mon dossier d’inscription dès que j'ai fini le lycée, en Pologne. Ma mère m'a appris à danser dès que j'ai su marcher et depuis je ne me suis jamais arrêté. D'accord, très bien. Et pourquoi le Royal College of Art ? Pourquoi Londres ? Et bien, j'ai choisi le RCA parmi tant d'autres parce que c'est l'un des plus réputés pour son enseignement. Et puis Londres parce que ma mère adorait cette ville.  Intéressant... Avez-vous des modèles? D'où vous vient votre inspiration pour créer ?Mes professeurs m'ont beaucoup inspiré quand j'étais plus jeune et maintenant, je tire mon inspiration des sentiments que j'éprouve lors de ma création. Puis bien sûr ma mère qui fut la personne la plus talentueuse que j'ai rencontré dans ma vie. Qu'est-ce qui est le plus important dans votre vie ?  C'est la danse. Vous devez entendre cette réponse pour tous les étudiants ayant choisis le même cursus que moi mais c'est la vérité. Il y a quatre ans je vous aurais dis ma famille mais elle s'est brisée. Donc, il n'y a plus que ma passion qui ait une valeur inestimable à mes yeux. Préférez-vous travailler seul(e) ou en équipe ? Je préfère seul car je ne suis clairement pas la personne la plus sociable que vous rencontrerez dans votre vie. Mais aussi parce que je pense qu'il est plus facile d'exprimer ses sentiments en étant seul. Bien sûr, le travail d'équipe est toujours bénéfique car on apprend beaucoup des autres. Avez-vous des rituels, des petites habitudes qui vous permettent de vous sentir mieux ou de diminuer le stress ? Je m'isole complètement et ne pense plus qu'à ce qui me fais stresser. Je m'imagine sur scène, les projecteurs braqués sur moi, retenant mon souffle le temps que la musique arrive puis j'inspire. Cela me détend. Quel(s) moyen(s) de transport utilisez-vous pour vous déplacer en ville ? J'ai un vélo mais il m'arrive de prendre les transports en commun. Quel est votre souvenir d'enfance le plus marquant ? La mort de ma mère mais, j'aime pas en parler. Quelle a-été votre expérience la plus terrifiante ? Un jour, j'ai du faire une démonstration de danse devant des lycéens à la tolérance réduite. Apparaître en collants devant eux et recevoir toutes sortes de déchets avant même d'avoir commencé à été quelque chose de traumatisant. Mais je m'en suis remis.Selon vous, qu'est-ce qui est essentiel au travail de l'artiste ? L'imagination. Et aussi savoir tirer quelque chose de sa souffrance. Quelque chose de bien que l'on peut partager avec le reste du monde. Quel est votre plus grand projet? Ce serait de devenir danseur étoile. Pouvoir reprendre les plus grands ballets classique et gagner ma vie grâce à cela.  Que les gens connaissent mon nom même s'ils ne savent pas vraiment pourquoi ils le connaissent. En cas d'échec, quels genres de professions pourraient vous intéresser ? ...Aucune autre. Une dernière petite question pour finir, quels sont les trois artistes auxquels vous aimeriez un jour être comparé ? Et pourquoi ?Mathias Heymann, Karl Paquette et Josua Hoffalt sont trois grands danseurs étoiles très doués. Ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour arriver là où ils en sont sans tenir compte de l'avis des autres.

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PRÉNOM/PSEUDO Colombe ÂGE 14 ansOU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT SO ? Sur Google VOTRE PERSONNAGE EST... inventé UN PTIT MOT ? J'ai arrêté de Rp pendant un moment mais, en voyant votre forum ça m'a remotivée.

Ses cheveux châtains voletaient dans le vent. Il regardait l'horizon, perdu dans cet océan de beauté qui se dessinait devant lui. Du haut de l'arbre où il était perché, il voyait un gigantesque champ de fleurs de toutes les couleurs s'étendre devant lui. Il se souvenait qu'un jour, sa maman lui avait dit qu'elle aimait cet endroit et qu'elle aimerait avoir une petite cabane pour pouvoir vivre ici. Quand Mathieu était plus jeune, sa maman dansait au milieu de l'herbe et des fleurs, se mêlant à cette beauté et à cette grâce à un tel point que l'on aurait pu croire qu'elle faisait intégralement partie du paysage. Il savait que ce pré, ce lieu magnifique, ne pourrait être souillé. Maintenant que ses quinze ans étaient arrivés et que sa mère les avaient quittés, son père et lui, il n'en était plus si sûr. Il descendit de son perchoir, passa une main sur les planches de bois qui autrefois devaient servir à construire une cabane et partit pour son énième cours de danse de la semaine.

La vie de Mathieu n'était plus calme ni paisible comme elle l'était avant. Son lycée n'était qu'une obligation pour lui. Il n'était pas aimé de grand monde et il n'aimait pas grand monde non plus. Mais, il s'en fichait. Il enchaînait les cours de danse tous les jours pendant plus de trois heures et quand il rentrait, il découvrait son père soit ivre-mort dans son fauteuil puant l'alcool, soit déchaîné en train de casser tout ce qu'il lui tombait sous la main. Même émancipé, il ne pouvait pas le laisser seul. Alors, Mathieu rangeait un peu la maison et se faufilait dehors discrètement. Il rejoignait un bois isolé, car le pré avait été rasé pour faire place à de grands immeubles industriels. Alors qu'il rejoignait le cœur du bois, il découvrit ces croix rouges qui signalaient que les arbres allaient être coupés. Mathieu fut pris d'une soudaine colère et arracha l'écorche rougie par la peinture avant de s'écrouler sur le sol, en larme. Son corps était secoué de soubresauts tandis qu'il essayait de se calmer. Mais, il voulait crier, hurler. Il savait que ça ne servirait à rien mais, il le fit quand même. Il se leva alors et fit ce qu'il faisait toujours. Il dansait avec grâce sur une musique que lui seul entendait. Il tournait, sautait, tombait, se relevait, tournoyait. Ses gestes étaient guidés par sa colère, sa peur, sa peine. Puis, il s'arrêta, à bout de souffle, saluant un public imaginaire.

Ce n'est qu'une année après qu'il envoya sa candidature pour être dans le Royal College of Art qu'il voulait intégrer pour avoir un chance d'exercer pleinement sa passion. La danse.