Liam  & Lilith
I believe you can fly, with me

Nous avions prévu ce moment depuis des semaines. Mes parents paniquaient, ne sachant pas si j'allais m'en sortir, si nous allions mourir de faim où me faire tuer par Jack L'éventreur. Nous savons tous que ce bonhomme est toujours vivant depuis son dernier crime en 1888. Je vous jure parfois les mères s'en font beaucoup trop pour rien. Mais bon, en même temps je me dis que c'est son boulot de s'inquiéter pour moi. Je m'évertuais tout de même à lui dire qu'elle s'était assez inquiéter pour moi quand j'étais plus jeune qu'elle pouvait s'en passer un peu. C'était comme parler à une sourde, mais c'était l'intention qui comptait j'imagine. Mon cas, lui, c'est plutôt contenté de vérifier 25 fois si j'avais tout ce qu'il fallait et m'a demandé autant de fois si j'avais besoin de lui pour déménager les meubles, les monter et je ne sais plus quoi encore. Je les aimais, comment pourrait-il en être autrement. Ils tenaient, s'inquiétaient pour moi et m'avaient complètement changée...ils m'avaient donnée une chance. Ils nous avaient aidé à faire nos boîtes, aidées à remplir le camion, mais n'étaient pas venu avec nous à Londres. Nous devions nous débrouiller seuls et puis bon, j'avais leur numéro de téléphone en cas de besoin.

Maintenant, je commençais réellement ma vie en dehors du nid familiale. C'était la première fois que je ne vivais pas avec mes parents et que j'allais vivre avec le garçon qui faisait battre mon cœur. En parlant de lui, je l'avais aidé au début à monter des sacs et boîtes, mais nous avions eu la brillante idée de remplir les boîtes jusqu'à ce qu'elles débordent presque pour économiser sur les boîtes et sur l'espace. Bonne idée dans un sens, mais mes bras ne voulaient coopérer à cause du poids. J'ai monté ce que je pouvais, mais j'ai laissé mon homme finir l'escalade avec les boîtes. Pour ma part, j'ai commencé à placer de la vaisselle dans notre petite cuisine. Il fallait bien que je me rende utile et puis bon, j'avais peur qu'il casse tout. Je ne lui aurais pas dis comme ça, mais je lui aurais dis un truc du genre: ouais tu pourrais regarder la patte branlante de la table ? Il aurait sorti son air valeureux de chevalier servant et se serait mis à la recherche du problème de la table.

N'entendant plus la porte d'entrée, je suis allée vers le salon où je fini par voir mon chéri en train de se reposer de ses efforts. Je ne pus que sourire, heureuse de le regarder là. Je ne comprenais toujours pas ce qu'un gars comme lui m'a trouvée, mais je ne pouvais que remercier le ciel de l'avoir mis sur mon chemin. Il n'avait, certes, pas été un modèle de stabilité avant que j'arrive dans sa vie, mais maintenant, il était tout ce que je voulais. Drôle, charmant, intelligent, talentueux et foutrement séduisant. Je devais en rendre plus d'une jalouse d'avoir un homme comme lui à mes côtés, mais je me dis que c'est le karma qui me redonne pour compenser la merde que j'ai eu étant gamine. Je l'aimais, il m'aimait et c'est tout ce que j'avais besoin de savoir. Je me suis appuyée sur le cadre de la porte, le voyant s'approcher et un air malicieux vint se poster dans mes yeux, attendant de voir ce qu'il allait faire. Il me pris dans ses bras et je ne pus que sourire, comblée, en plaçant mes bras autour de son cou alors que je répondais à son baiser. Déjà deux années que nous étions ensemble et c'était comme au début, les papillons vinrent se loger dans mon ventre, j'étais heureuse. Sa voix de séducteur de fis rire alors que je passais mes mains dans ses cheveux.

« Je ne pourrais pas être plus heureuse mon coeur.  »

Je me suis détachée de mon guitariste et j'ai regardé la pile qu'il avait fait avec nos boîtes. J'ai haussé un sourcil amusé en le regardant, fier comme un paon. C'était tout à fait typique de lui et ça me plaisait.

« Y'a pas photo, c'est l'homme et pas n'importe lequel. On va devoir ranger tout ça maintenant. J'ai déjà commencé avec la vaisselle. Tu pourrais faire le lit ? On va devoir dormir quelque part ce soir.»

J'ai fait un clin d'oeil coquin à mon homme, convaincue qu'il allait se lancer dans sa tache, sachant ce qui allait l'attendre plus tard. Les hommes...il fallait savoir les motiver.

BY .TITANIUMWAY

Liam  & Lilith
I believe you can fly, with me

La vie allait complètement différente à partir de ce moment-là. Je ne vivrais plus chez mes parents, j'étais complètement indépendante dorénavant. J'étais maintenant libre de mes mouvements, je pouvais agir à ma guise sans demander l'opinion de mes parents. Non pas qu'en général nous ne pouvions nous entendre sur mes décisions, j'étais plutôt réfléchie comme personne. Par contre, le sentiment de liberté qui découlait de ce fait me faisait plaisir. Je pouvais enfin voler de mes propres ailes, je pouvais vivre ma vie de jeune adulte avec l'homme que j'aimais. Un homme merveilleux et plus que séduisant selon moi. Liam était un personnage bien particulier, mais je l'aimais et je pouvais être moi-même quand il était là. Il comprenait comment je fonctionnais et l'inverse était aussi vrai. Nous nous comprenions, nous nous connaissions comme nos propres mains. Liam et moi étions un couple qui se tenait. Nous nous aimions et nous vivions quelque chose de fort. Je sentais que nous pouvions aller loin ensemble. Je me disais même que nous allions pouvoir vieillir ensemble et être heureux dans nos vieilles chaises berçantes, entourés de de petits enfants. Il était tôt pour penser ainsi, j'en suis parfaitement au courant. Mais tout de même. Quand nous avons une relation sérieuse qui semble se concrétiser, il peut arriver d'y penser.

Notre histoire avançait, nous allions commencer à vivre ensemble et l'excitation qui en découlait était incroyable. Je rangeais la vaisselle, pensant à ce future que nous allions pouvoir avoir ensemble, alors que j'avais demandé à Liam de vérifier s'il pouvait s'occuper de notre lit. Je n'avais pas l'intention de dormir sur le divan ce soir-là, non merci. Je ne voulais pas faire de camping dans mon propre appartement. Alors que je ramassais la vaisselle et la rangeait quelques tasses, j'entendis la voix de mon amoureux qui me disait que ce serait long faire le ménage de l'appartement et tout ranger. Il n'avait pas tort, mais ça me plaisait. Je pouvais organiser mon petit chez moi avec Liam. Nous allions organiser notre vie commune et allions le faire comme il se doit pour vivre heureux et efficacement dans notre nouveau chez nous dans Soho. Je ne pouvais pas me sentir plus heureuse, ma nouvelle vie allait commencer.

« Ça pourrait être drôle, mais ce serait tellllllement moins confortable qu'un petit nid douillet comme un va avoir.  »

Je suis allée faire un petit clin d’œil par l’entrebâillement de la porte de notre chambre où Liam se trouvait avec les boîtes pour monter le lit. Il semblait plutôt désemparé, mais il allait se débrouiller, il se débrouillait toujours. C'est une chose qui me plaisait chez lui. Il y avait toujours des solutions pour tout quand Liam était autour. Et puis, après avoir fini de ranger la vaisselle, j'allais pouvoir aller lui donner un coup de main s'il n'en était pas encore venu à bout. Je n'étais pas une grande connaisseuse des meubles IKEA, mais nous allions nous débrouiller. Nous nous débrouillions toujours. Après avoir rangé mes tasses pour mon chocolat chaud matinal obligatoire, j'ai commencé à sortir les bols que ma mère nous avait donnés. Je chantonnais doucement Clarity de Zedd en rangeant la vaisselle, parfaitement heureuse de la vie qui s’annonçait. J'ai laissé mes bols dans l'armoire en essayant de trouver notre boîte à outils.

« Elle doit être en quelque part entre les boîtes ici Liam. »

Je me suis donc mise à fouiller entre les boîtes, cherchant notre boîte rouge à outils que j'avais vue Liam monter, j'en étais certaine. Je me suis remise à chantonner, accroupie près de la montagne de boîte, cherchant la boîte qui nous permettrait de commencer notre vie à deux.

BY .TITANIUMWAY